Bon, on va pas se mentir, y’a des crises plus dramatiques dans le monde que celle des diamants… Mais quand même, le marché du caillou brillant est en train de se prendre un méchant coup de polish inversé ! Le responsable ? Un petit filou qu’on appelle le diamant de laboratoire. C’est le même qu’un vrai, il brille pareil, mais il ne vient pas d’une mine boueuse à l’autre bout du monde. Et ça, ça change tout.
Le diamant synthétique : un caillou qui cartonne
Alors, un diamant, c’est quoi ? Du carbone qui a pris cher pendant quelques millions d’années sous la croûte terrestre, et qu’on finit par tailler pour le vendre à prix d’or. Enfin… c’était avant.
Aujourd’hui, on fait pousser des diamants en laboratoire, un peu comme des tomates sous serre, mais en beaucoup plus cher et sans le goût. Résultat : en 2017, ça pesait 2 % du marché, et en 2023, on est déjà à 18,4 %. Et là, accrochez-vous bien, les prévisions tablent sur 49 milliards de dollars d’ici 2030. Oui, MILLIARDS. Autant dire que le diamant naturel commence à sérieusement transpirer sous ses facettes comme le précise également le SNAOB ( Syndicat de Acheteurs d’or et de Bijoux)
Le gros avantage ? Le prix. Un diamant synthétique, c’est jusqu’à 85 % moins cher qu’un vrai. De quoi se faire plaisir sans vendre un rein (ce qui, avouons-le, est plutôt sympa).
Les jeunes n’en ont plus rien à faire du « vrai » diamant
Eh oui, les Millennials et la Gen Z ont décidé qu’ils n’allaient plus payer une blinde pour des cailloux qui viennent d’une mine où bosse un type payé en grains de riz. 62 % d’entre eux privilégient les marques éthiques, et aux États-Unis, 46 % des bagues de fiançailles en 2023 contenaient déjà un diamant synthétique.
Mais attention, twist dans le scénario ! À force d’être accessibles, les diamants de labo ont perdu leur côté exclusif. C’est comme si tout le monde pouvait se payer une Rolex : au bout d’un moment, ça n’impressionne plus personne. Du coup, certains reviennent aux diamants naturels, histoire de dire « le mien, il a une vraie histoire, lui ».
Panique chez les vendeurs de diamants naturels
Pour les producteurs de diamants traditionnels, c’est la grosse panique.
- Les prix ont chuté de 30 % depuis 2022.
- Les stocks s’entassent, surtout chez De Beers, qui a plus de cailloux en réserve qu’un gamin qui revient de la plage.
- En cinq ans, les prix des diamants synthétiques ont dégringolé de 75 %, ce qui est super pour les consommateurs… mais un enfer pour ceux qui les vendent.
Les pays qui vivent du diamant, comme le Botswana (80 % de ses exportations), commencent à se demander s’ils ne vont pas devoir troquer les diamants contre l’exportation de t-shirts « I 💎 Botswana ».
L’avenir : cailloux naturels vs cailloux de laboratoire
On assiste à une bagarre entre deux visions du luxe :
- Les diamants synthétiques : faciles à produire, pas chers, mais qui risquent de devenir les fast-foods du bijou.
- Les diamants naturels : ultra-exclusifs, réservés aux amateurs de « vrai », un peu comme les vins biodynamiques que personne ne comprend mais qui coûtent une fortune.
Seul problème : l’argument écologique du diamant de labo est un peu bancal. Certes, il utilise moins d’eau (7 gallons par carat contre 126 pour les naturels), mais il consomme un max d’énergie, surtout quand il est fabriqué dans des pays où l’électricité vient du charbon. Bref, pas si green que ça, le bling-bling !
Moralité : on achète quoi, alors ?
Le diamant naturel va-t-il finir au musée, entre les CD et les cabines téléphoniques ? Pas sûr. Ce qui est certain, c’est que le combat n’est plus entre « vrai » et « faux » diamant, mais entre luxe abordable et exclusivité ultime.
Alors, si vous voulez un caillou pour impressionner quelqu’un, posez-vous la question : vous voulez un truc symbolique, rare et un peu snob, ou juste une jolie pierre qui brille ?
💎 Dans tous les cas, rassurez-vous : ça fera toujours son petit effet. ✨